La mobilité internationale des étudiants

13 janvier, 2022
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Dans un contexte sanitaire toujours instable, on ne peut parler de mobilité internationale des étudiants qu’en analysant ce qui a été observé depuis la rentrée, sans faire de prospective sur les tendances des mois à venir. Il est important de disposer de toutes les informations pour pouvoir présenter aux étudiants les aides et dispositifs dont ils peuvent bénéficier afin de les accompagner dans leurs projets de départ.

La mobilité entrante

À la rentrée, Patrice Goujet, chargé de mission auprès de la Directrice générale de Campus France, indiquait que les premières tendances observées sur la mobilité étudiante internationale entrante, laissait entrevoir une reprise très nette pour l’année qui s’amorçait. En effet, le nombre d’étudiants internationaux arrivant en France était à un niveau équivalent à celui de 2019, avant la crise sanitaire, avec un très léger déclin de l’ordre de 1% seulement. Mi-septembre, plus de 110 000 demandes de visas étudiants avaient été déposées dans les consulats. Pour beaucoup de pays, le fait d’être inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur, permet de justifier d’un « motif impérieux» pour se déplacer, avec cependant dans certains cas une quarantaine à l’arrivée.

La mobilité sortante

Les étudiants français, tout comme les étudiants internationaux, ont très envie de retourner vivre des expériences de mobilité dans le cadre de cours ou de stages. Pour certains élèves de grandes écoles ou d’IEP, cela reste même obligatoire pour valider leur année et obtenir le diplôme de fin d’études, même si des aménagements ont été mis en place, avec des périodes d’expatriation plus courtes. Un nouveau critère de choix est apparu depuis la crise sanitaire : les étudiants veulent se rendre dans un pays où les cours ne seront pas en distanciel.

Les échanges demeurent cependant cette année plus faciles avec les pays européens. Des restrictions importantes, voire des fermetures de frontière, et des cours en distanciel sont toujours d’actualité dans des pays comme l’Australie, le Japon, la Chine ou les Etats-Unis. Des mobilités internationales hybrides se sont beaucoup mises en place. Elles étaient prévues dans la nouvelle Charte Erasmus +, et ont été favorisées par la crise sanitaire qui aura au des effets positifs sur l’accélération du développement des usages du numérique.

Les aides dont peuvent bénéficier les étudiants

Qu’ils préparent un projet de mobilité internationale pour cette année ou l’an prochain, il est important que les étudiants qui s’adressent à vous soient bien informés. Voici un rapide panorama des aides et bourses dont ils peuvent bénéficier :

Les bourses Erasmus + : varient selon le pays, le type de mobilité et la durée du séjour
https://generation.erasmusplus.fr/sejour-bourse-erasmus-etudiant/
L’AMI (aide à la mobilité internationale) : 400 € par mois, sur critères sociaux.
https://www.etudiant.gouv.fr/fr/bourses-erasmus-et-aide-la-mobilite-internationale-ami-67
Les aides des régions et des départements : Ile-de-France, …
Les bourses des Fondations : Rotary Club, …
Les aides de certains pays à la mobilité entrante des étudiants tels que le Japon, ou pour certains profils, par exemple des doctorants.